Les dons sont essentiels pour que nous puissions soutenir les victimes en situation de détresse. Ils alimentent le fonds d’aide d’urgence, par le biais duquel nous pouvons fournir des prestations qui ne relèvent pas de la loi sur l’aide aux victimes d’infractions (LAVI). Il y a toujours des situations où la loi nous lie les mains. Un exemple est un accident de la route dans lequel le chien d’un client a été blessé. Le traitement médical du chien a été financé par le fonds d’urgence. De même, dans le cas d’une mère et de ses deux enfants qui avaient souffert de violences domestiques pendant plusieurs années, nous avons pu, grâce aux dons, leur offrir un séjour de vacances attendu depuis longtemps.

Nous ne pouvons également effectuer un travail de prévention que grâce aux dons. Elle n’est pas couverte par la loi sur l’aide aux victimes d’infractions. Nos spécialistes se rendent par exemple dans les classes pour parler de la violence. Et ils montrent aux jeunes comment se démarquer et se protéger pour éviter d’être touchés.

La violence psychologique, comme les insultes, les humiliations verbales, les injures, les menaces de suicide et même les accusations, ne peut pas toujours être associée à une infraction pénale. Dans de tels cas, la loi sur l’aide aux victimes d’infractions ne s’applique pas. Pourtant, la violence psychologique est fréquente et la souffrance est grande. Grâce aux dons, nous pouvons offrir aux victimes l’accès à l’aide et aux thérapies nécessaires, notamment en cas de violence psychologique au sein des relations.

Enfin, l’aide aux victimes des deux Bâle a besoin de dons pour ses projets afin de pouvoir offrir des services et des développements importants aux victimes. Il s’agit notamment du conseil par chat, du projet « Louise est ici » et de #bleibnichtallein dans le domaine de l’enfance et de la jeunesse.